Première sortie du studio

Date : 6 novembre 2016

Suivez le parcours du Studio volant ! Pour sa première sortie en ville, le studio s’installe pendant quatre jours autour de théâtre Joliette-Minoterie. Rendez-vous est donné aux songeurs volontaires, du jeudi au samedi dans le hall du théâtre et le dimanche place de la Joliette puis au village des Docks village et le reste du temps au gré du vent !

Nous rencontrons l’équipe enseignante de l’école Maternelle Désirée Clary qui souhaite collaborer sur ce projet englobant le territoire Joliette dans son ensemble, et par là même, le quartier de l’école. Magali Durand propose de constituer un groupe d’élèves et de parents pour travailler avec nous sur les sons de la ville et la bande sonore de l’exposition.

Nadia Duponchel travaille chez Sodexho dans la tour CMA-CGM. Tous les jours, elle commence à 7 h et finit à 15 h. En rentrant chez elle, elle s’arrête souvent devant la façade nord des docks et ses textes sur Marseille. Elle compose son poème : Marseille… ville… lumière… heureuse… vivre… insolente… France… adieux…

Elsa Ghio-Léaunard est institutrice à l’école Chevalier-Paul. Spécialiste des plantes du Frioul et attentive aux pousses de la Joliette, elle imagine d’importer la flore insulaire dans la rue des Docks, en tirant tout simplement une couverture botanique.

Technicien du spectacle vivant, Axel Raucoules intervient parfois au théâtre de la Joliette. Quand il voyage en tramway, il regarde l’étendue herbeuse le long des rails et y projette des brebis en train de paître.

Franck Duponchel s’occupe de 4 paquebots qui traversent l’océan Atlantique et travaille au 7e étage de la tour CMA-CGM. En arrivant au bureau, le bâtiment d’en face, avec l’inscription « RICHARDSON 1855 » le ramène au XIXe siècle et sa quiétude. 


Daniel Bastide-Reymond est sûrement un poète, sans doute un penseur… Lorsque nous l’avons rencontré dans le Village des docks, avec son grand chapeau, nous avons parlé des gens et des oiseaux, des gars bien et des gabians. Devant Euromed Center à l’écoute des sons, il songe au parfum de la brume.

Directrice et institutrice à l’école Chevalier-Paul, Dominique Saury est Corse. Tous les matins, elle regarde si le Pascal Paoli, le Jean Nicoli ou le Danielle Casanova sont à quai. Elle imagine qu’un bout de la Joliette se détache et qu’elle prend la mer, avec sa classe.

Rencontrée dans le couloir du Village des docks, un panier de courses à la main, Géraldine Gillibert habite juste en face du départ des bateaux pour l’Algérie. Ses voisins sont les passagers. Elle aimerait jouer de la guitalele pour eux, depuis sa fenêtre, sans les déranger.


Karim Holzhauer est un spectateur assidu et passionné : « Le théâtre, c’est tout pour moi ! ». Il songe à prendre sur ses genoux et embrasser la scène du théâtre Joliette-Minoterie, les acteurs et les spectateurs.

Nous rencontrons Moabnizar place Henri Verneuil. Électricien de métier, il est impressionné par la somme de travail et la réunion d’artisans nécessaire à la construction du quartier. Il se voit en homme-orchestre, expert du bâtiment, créateur d’une nouvelle ville.

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