Mari-Mira, manifeste d’un art de vivre
Les Pas Perdus cèdent l’ensemble de cette oeuvre collective à l’Ecole d’art d’Avignon.
Installation progressive de tous les éléments sur le site de l’école prévu dans les trois prochaines années, accompagnés par Guy-André Lagesse, avec la participation des étudiants et professeurs de l’école.
Réflexion autour des enjeux artistiques et la conservation-restauration des oeuvres d’art contemporaines.

Accueilli au sein du projet de recherche Affordances, l’ESAA accueille le village de Mari-Mira dont les différents modules d’habitations, sculptures et installations ont été créés depuis la fin des années 1990 au fil d’un périple reliant l’Île Maurice, les Îles Fidji, la France, l’Afrique du sud. Cette œuvre hors norme du collectif Les Pas Perdus a fait en 2024 l’objet d’un don à l’ESAA qui s’est engagée à la fois à conserver, restaurer et déployer Mari-Mira dans les espaces extérieurs du site Baigne-Pieds. A ce village-monde s’agrégeront « les dépendances » créées par étudiant.e.s, articulant ainsi les questions de la conservation-restauration et de la création propres à notre établissement. A travers cette collaboration, il s’agit de mettre en évidence ce que les Pas Perdus définissent comme « Une rêverie luxueuse à partir des choses de peu”.
A la station du métro europa, le site de Baigne-Pieds de l’École supérieure d’art d’Avignon (500 chemin de Baigne-Pieds) ouvre ses espaces au grand public pour découvrir les premières œuvres rendant hommage à « l’esprit cabanon » des Pas Perdus.
Enseignant·es référent·es : coordination Cyril Jarton avec Mylène Malberti, Hervé Giocanti, Régie : Sébastien Carré.

The Talking House
Pensée et agencée à partir de l’idée d’une maison du peuple, The Talking House n’est en rien exotique, ne relève pas non plus du simple témoignage ou de la traduction d’une réalité sociale, mais rend hommage à l’énergie créatrice des habitants des « squatter camps » (bidonvilles) autour des grandes villes sud-africaines.
Des artistes du Kwa-Zulu Natal/Afrique du Sud, Jabulani Mlhabini, Sibusiso Mbele et Pat Khanye ont été co-auteurs de cette installation, montrée à Durban et à Johannesbourg (2002) lors du Sommet mondial pour le développement durable puis à Marseille (2007) comme projet pilote de la Capitale Européenne. La visite de la Talking House est une expérience poétique vivante (son, lumière, interaction, sollicitation corporelle et vocale) et interroge le visiteur, pas uniquement face à l’histoire de l’art mais aussi face à un « art de vivre ».